j'ose pas et même, j'oserai jamais, de lui dire
j'ose pas et même, j'oserai jamais, de lui dire tu me plais, tout simplement, je t'aime bien, et du fait que nous soyons, toi mâle, moi femelle, peut-être pourrions voir ce que donnerais un simple face à face devant un café... Non je ne pensais pas au cul, et c'est pour ça que je suis partie avant, POUR UNE FOIS, je ne pensais pas au cul, je ne pensais pas au coup du soir, je pensais à après, et du coup, je suis partie avant. les hommes devraient faire le premier pas.
PRINTEMPS ÉTÉparoles : Jean LeloupC'est le
PRINTEMPS ÉTÉ
paroles : Jean Leloup
C'est le printemps et c'est l'été
Et les filles sont déshabillées (bis)
Les motos sont enfin sorties
Et les motards nous font du bruit (bis)
Les femmes arrosent leurs bacs à fleurs
Et tout resplendit de bonheur
Et elles sont là à lézarder
Devant la maison à l'entrée
Les filles qui sont déshabillées
C'est le printemps et c'est l'été
Et les terrasses se sont remplies
Et les gens sont épanouis
Comme des oiseaux sortis du nid
Les petits enfants qui pépient
Dans les piscines font pipi
Et je m'ennuie de toi jolie
Tu mettras ta jupe à midi
Cocotte ma pelote
Ote ta petite culotte
Montre-moi ton poil carotte
Amoureux fou
Comme un petit roux
Laid comme un pou
Les filles profitent du soleil
En cirant l'auto du copain
Et ça gigote les culs les seins
Pendant qu'ça frotte à belles mains
Et qu'ça gigote les culs les seins
Ça bronze autour du maillot de bain
C'est le printemps et c'est l'été
Et les pommiers les lilas en fleurs
Nous en foutent plein le nez d'odeurs
Ça se promène parmi les rues
Les trottoirs et les filles nues
Ça se mélange les senteurs
Les pommiers les lilas en fleurs
Les filles froides et en sueurs
Ça se mélange les senteurs
Les petites culottes c'est le bonheur
C'est le printemps et c'est l'été
Il sera dur d'être fidèle
Ce mois-ci les filles sont si belles
D'ailleurs je ne le serai pas
Alors pourquoi s'casser la tête
La vie est une grande fête
Le soleil est si généreux
Pour ceux qui n'ont pas de travail
Bien fait pour les autres qu'ils braillent
C'était un peu comme de dire viens, fait moi
C'était un peu comme de dire viens, fait moi l'amour, même pas longtemps, même pas forcément bien, histoire de m'écarter de toutes les autres occasions foireuses que je croise tous les jours et qui un jour ou l'autre vont finir par me charmer et te passer devant.
Je suis descendue avec lui. Avec les autres je ne
Je suis descendue avec lui. Avec les autres je ne vais même pas jusqu'à la porte, mais avec lui je suis sortie et je suis restée pour attendre le tram. Je n'y ai pensé qu'après, en rentrant tranquillement à pied, qu'avec les autres je n'y pensais même pas, à sortir ou quoi. Faut dire qu'il a tenu à m'offrir le café et les croissants et qu'aujourd'hui, pour la première fois, il m'a même prise par la main quelques mètres, pas longtemps. Parce que ce n'est plus un secret, enfin disons que ça n'a plus aucun intérêt de cacher cette relation qui avait une définition bien nette, puisque depuis peu, elle n'en a plus trop. Il va falloir à nouveau "en parler".
Ne me laisse pas tomber à nouveau dans les bras d'un type qui appelle son ex la femme de sa vie. Même s'il baise bien. Même s'il m'aime.
Je cherche un peu de musique neuve sur internet.
Je cherche un peu de musique neuve sur internet. Tu connais Rome? Des belges. Une voix bien grave. J'ai bougé tous mes meubles mercredi. D'un coup j'ai pensé "le monde serait-il plus joli si mon bureau était là-bas?" J'ai pensé ça depuis mon canapé. J'y ai pensé en jogging devant la télé, il devait être un truc comme 15h, après être rentrée de cours, m'être lavée et lancé une machine à laver. J'ai pensé si je le mets là-bas je pourrais le voir du bureau et du lit. J'ai décidé que ce ne serait pas grave si à cause de ça je ne voyais plus la télévision depuis mon lit. Maintenant on regarde la télévision via son ordinateur, c'est comme ça que ça se passe, je me suis dit. Et j'ai changé, bougé, vidé les étagères, tiré porté démonté les meubles et les appareils pleins de fils dans mes 6x4 mètres carrés chambre salon cuisine salle à manger bureau compris. Par phase. J'ai fait ça. Entre quelques joints. En regardant un millier d'épisode de The Shield. Jusqu'à un truc comme 22h. Aujourd'hui encore, c'est pas totalement terminé. Tu devrais voir le bordel que ça a créé. J'ai plus trop envie de continuer à travailler à optimiser l'espace. On verra après. Je n'ai rien de prévu ces jours. J'ai du temps.
Là je cherche un peu de musique sur internet. Itunes est allumé sur le dernier disque de Programme (Agent Réel) et la télé sur MTV (Ma Life). Je vois par la fenêtre maintenant, là où avant j'apercevais la télé via un intelligent jeu de miroirs. Je vois par la fenêtre qu'il ne pleut presque pas. J'ai du coup plein de miroirs qui ne servent plus à rien. J'attends des corrections dans ma boite aux lettres: j'ai du travail en vrai. Aussi, j'attends mon nouvel ordinateur par coursier: j'ai une capacité officielle au découvert, l'air de rien.
J'attends un soupçon de souvenir salace ou quoi, pour me mettre en mouvement. Trouver des solutions à des problèmes secondaires pour ne pas penser aux autres, de problèmes. Faut dire que malgré les trucs classiques et inhérent à ma position actuelle (du genre je fais quoi de ma vie? et j'ai besoin d'argent), "ma vie est belle je sais, ma vie est magnifique, comme un avion lancé sur l'Amérique". Comme chante l'autre.
J'ai vite pris un rythme. Je crois que ça me
J'ai vite pris un rythme. Je crois que ça me manquait grave d'avoir des horaires. Dès le deuxième jour de cours j'avais déjà mes habitudes. Du nombre de fois à repousser le réveil le matin au café dans la tasse qui le tient au chaud pendant tout le trajet en tram. De la marche à pied dans les rues basses au retour au premier joint à la maison. Ca fait du bien les habitudes mais je ne sais pas exactement pourquoi. Ou plutôt comment. Dans quel cadre elles agissent pour me rendre mieux. Peut-être que c'est aussi parce que je n'avais que rarement vu un matin cette année et que du coup la journée parait plus longue. C'est plus logique peut-être. Ou naturel.
Je n'avais pas appris depuis longtemps. Je veux dire avec un professeur et d'autres élèves dans une salle de classe. Je n'avais pas rencontré quelqu'un de terriblement con depuis longtemps non plus. J'avais du coup je crois retrouvé cette foi en l'humanité que certains trouvaient impossible à vivre. Je n'étais pas sortie de mon cadre social depuis un bail. Je ne m'étais pas rendue compte de mes différences à penser, parler et vivre. Ca m'a fait un bien fou de me rendre compte que je n'étais vraiment pas à plaindre, mentalement ou éthiquement parlant.
Il y a un -vieux- type, en cours, qui est le genre même de personne que je déteste. Tous les jours il m'apprend un truc neuf sur lui que je déteste plus que celui d'avant. Sa manière de dire fièrement "moi j'veux faire du clip". Son habitude à prendre la voiture tous les matins pour faire trois kilomètres dans les bouchons pour arriver à l'école. Sa passion pour la musique électronique et les synthétiseurs. Son amour inconsidéré pour les Etats-Unis. Sa manière de toujours détourner le cours pour parler de la conspiration du 11 septembre. Ou quand, le deuxième jour, il apporte des disques des bouquins des vidéos des photos au -jeune- prof en disant "on parlait de ça hier, ce sont mes oeuvres". Une vraie plaie vivante. Le genre qui me fait me dire je ne suis pas comme tout le monde. Le genre qui me fait croire qu'il faut que je fasse tout ce que je peux dans la vie pour être au top de mes capacités, tant qu'à faire, puisque j'en ai, et des bien mieux qu'un paquet de grandes gueules pitoyables qui vu comme le monde est fait, risque quand même d'être remarquées.
Fermer sa gueule et agir.
Fermer sa gueule et agir.
Fermer sa gueule et agir.
Fermer sa gueule et agir.
Fermer sa gueule et agir.
Bordel.
C'est marrant parce que je rentre ivre et qu'en
C'est marrant parce que je rentre ivre et qu'en ce moment je découvre twitter alors ça m'ouvre des horizons indéfinissables en termes de phrases lancées sans contexte. Ca en deviendrait presque un truc dangereux tellement cet outil dont je ne connais pas grand chose pourrait devenir rapidement le miroir de mes pensées les plus sordides. Sordides dans le sens où sorties de leurs contextes les pensées ont des résonances trompeuses. Des fois. TOUJOURS.
Ivre je disais. Tiens je vais live-bloguer un petit coup de poppers pour la peine. Ouais on a commandé ça sur internet la dernière fois pour déconner et du coup j'en ai, mais d'habitude il est enfermé dans une boite elle même dans une boite qui est le contenu d'une autre. Seulement les circonstances - que je développerai (ou pas) ensuite - ont fait que le flacon se trouve juste là donc,
attends,
voilà, c'est monté
descendu.
ça se voit pas mais ça a bien duré 2 minutes trente de bonheur absolu(ment chimique). ce que j'aime dans ce bonheur-là, c'est qu'il a une fin définissable. c'est que très vite tu reprends force, courage et pieds sur terre pour finir ce que tu avais commencé. tu ne te perds pas dans six heures de divagation, tu ne paume pas une bonne idée ou une bouffée aimante dans un amas merdique, non. tout ça est là, tout de suite après. bref.
j'écoute archive, c'est porteur avec le poppers même si je trouve cet album particulièrement à chier. tiens voilà encore un truc à twitter: "controling crowd IV est quand même particulièrement à chier". truc que je regretterai d'avoir écrit ensuite (ça n'a aucun intérêt). twitter est une saloperie. je vais bien m'éclater avec ça. bref.
attends,
voilà c'est monté c'est descendu. nous avons rompu. on a cassé. on s'est séparé. on n'est plus ensemble. c'est effectif. ça courrait déjà depuis un moment, la rumeur. et ça a été signé d'un commun accord, sans accroc ni regrets. j'ai quand même chialé un peu. je voulais qu'on m'aime. ce sera pour la prochaine fois.
attends,
C'est une semaine vide. Il y en a une par mois.
C'est une semaine vide. Il y en a une par mois. Dont je me réjouis au départ: l'agenda vide, vu d'un vendredi fatigué, c'est très reposant. Ca engage à profiter à fond du week-end avant de se laisser tomber une bonne fois pour quelques jours.
Je fais de la paperasse. Et puis je vais au parc. Tu devrais voir comme c'est beau. On y voit le jet d'eau et le Mont-Blanc au delà du lac et c'est plein de touristes et de familles. Sur chaque étendue d'herbe, entre les fleurs et les passages à piétons, il y a des amoureux allongés au soleil. Ca me fout un de ces cafards, je te dis pas. Je foire tout le temps mes collaborations intimes au début du printemps. Lorsque roucouler devient une chose logique dans le paysage. Lorsque l'environnement extérieur me propose un rôle qu'enfin je prendrai avec bonheur. Et facilité.
C'est une loi j'ai l'impression. Je rencontre TOUJOURS mes amoureux potentiels en fin d'hiver. Et le truc ne tient pas jusqu'à l'arrivée du soleil. Je pourrais faire une liste de prénoms. Il y en a bien trois évidents qui me reviennent en mémoire. Avec celui-là ça fera quatre. Je parle au futur parce que la Grande Explication, c'est ce soir. Et j'ai un millier d'excuses à faire. Des larmes en réserve si il y a un créneau possible. Un foie pas trop maltraité pour après, lorsque boire pour signer la fin du contrat deviendra évident et que j'en oublierais son nom. Je ne suis pas triste. C'est très clair dans ma tête. Je veux être aimée. Avec de l'Amour en plus d'une queue. Et si ça doit repasser par un printemps à n'avoir personne à toucher, un été à ne pas y penser et un automne de plaisirs solitaires, alors go.
Je n'ai pas mis très longtemps à regretter de
Je n'ai pas mis très longtemps à regretter de m'être servie de son parfum pour asperger le col de ma vieille veste avant de quitter son appartement vide. Dans d'autres circonstances ça aurait pu être agréable, de le sentir me suivre partout. Ce matin je ne sais pas trop, mais je crois que ça me fait plus de mal que de bien.
Hier soir j'ai hésité. J'ai eu a me demander si je ne serai pas mieux seule qu'avec lui. C'était la première fois. J'y suis allée à reculons. Je me disais que ça valait mieux que rien. Il l'a bien senti. Il y avait cette invitation au restaurant, qu'il me devait. J'ai fait tous les efforts du monde pour ne pas gâcher le moment. A un moment ça a même été plutôt facile.
Il me regarde m'éloigner, mais je ne sais pas s'il sent la distance que j'installe malgré moi. Il n'est pas attaché comme on tombe amoureux. C'est ce qu'il a dit, au parc, la dernière fois. Entre le fromage et le vin blanc. Il n'y a pas de passion. "Mais c'est bien quand même, ça ne veut pas dire que je veux arrêter, pas du tout". J'étais d'accord. Ma passion n'est pas évidente non plus. J'ai trouvé ça même plutôt sain, de ne pas perdre le nord. De ne pas être mené par des sentiments trop forts. De construire avec recul et sérénité. Sauf que finalement ça ne me va pas tant que ça. Ce n'est pas assez. J'ai besoin d'attention. De gestes. Qu'il me regarde quand on fait l'amour, J'ai besoin qu'il m'embrasse bordel. Il n'utilise pas sa bouche. Jamais. C'est un truc qui n'était pas évident à la base et qui maintenant me tue. Une distance insoutenable. Et je me dis que si l'option passion avait été cochée par le destin, j'aurai le droit à plus. A ce dont j'ai besoin. De l'attention palpable. Des gestes. Des caresses. Sa langue dans ma bouche, partout sur moi.
De l'amour comme je l'entends.
On en est à deux mois. Et trois jours (j'ai vérifié sur l'agenda) (je ne me souviens pas par coeur). L'heure de lister les différences qu'on ne se trouvait pas au début, au milieu de tous nos trucs en commun.
Ce n'est sûrement pas la fin. C'est une période à voir tout du mauvais angle. Enfin je crois. Je ne me souviens plus si un jour je lui ai dit que pour les trucs importants à avouer, j'étais plutôt du genre à écrire un mail plutôt que de prendre rendez-vous. Je ne sais pas si je dois lui en parler ou seulement en parler. Non, je mens. Je sais bien ce que je dois faire. Mais j'ai pas envie. Et c'est un peu l'histoire de ma vie. Laisser les choses s'étioler au lieu d'agir. Spectatrice à la vie et très mauvaise actrice lorsqu'on me donne un rôle.
Le mauvais rôle?